ISMAILIA, 16 avr (MENA) - L'Égypte, malgré l'escalade des répercussions géopolitiques de la situation dans la région de la mer Rouge, qui a constitué un défi majeur pour la sécurité et la stabilité de la navigation internationale, affectant les taux de transit dans le canal de Suez et réduisant les revenus, a fait preuve de compréhension des répercussions politiques et économiques et ne s'est pas engagée dans des mesures contraires à son rôle régional, mais a œuvré pour prendre des mesures efficaces en vue de résoudre les racines et les causes de la crise sur le plan politique, a déclaré le Premier ministre, Moustafa Madbouly.

M. Madbouly a souligné que l'Égypte suit de près l'évolution de la situation et s'efforce, en coordination avec les partenaires régionaux et internationaux, de maintenir la sécurité et la stabilité de la région et de garantir que le canal de Suez continue à jouer son rôle vital en tant qu'artère majeure pour le commerce mondial dans ces circonstances délicates.

Le Chef du gouvernement s'exprimait lors de la célébration de la Journée de l'excellence de l'Autorité du canal de Suez, en présence d'un certain nombre de ministres, de gouverneurs, du chef de l'Autorité du canal de Suez, du président de l'Autorité générale de la Zone économique du Canal de Suez (SCZone), du chef de la mission de l'Union européenne en Égypte et de la Ligue arabe (LEA), ainsi que d'un certain nombre d'ambassadeurs de l'UE et de représentants de missions diplomatiques.

M. Madbouly a souligné qu'en dépit des divers défis auxquels le canal de Suez a été confronté et continue de l'être, le soutien continu du Présiden Abdel Fattah Al Sissi, et la disponibilité des capacités humaines et techniques de l'autorité, ont été la principale motivation du succès à surmonter les situations difficiles et les crises successives.

Nous souffrons, aujourd'hui, d'une crise sécuritaire sans précédent dans la région de la mer Rouge, qui a eu un impact significatif sur la baisse des taux et des revenus de la navigation sur le canal, même si les causes de la crise ne sont pas principalement liées au canal de Suez, qui pèse sur les intérêts de l'État égyptien alors que le canal est l'une des sources les plus importantes de devises étrangères.

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