LE CAIRE, 08 janv (MENA) - Selon le Forum économique mondial (FEM), l'Égypte se classe au premier rang des 55 pays pour l'emploi de travailleurs à faible revenu (56%) et de personnes ayant des besoins spéciaux (24%), et au troisième rang pour l'emploi de personnes appartenant à des minorités ethniques ou religieuses (27%).

Ceci est intervenu dans le rapport "L'avenir de l'emploi mondial 2024", que le FEM a lancé ce mercredi, étant le cinquième du genre dans le monde et du deuxième lancement pour l'Égypte d'une série de rapports que le Forum a commencé à publier en 2016.

Le rapport vise à évaluer l'état actuel des marchés du travail mondiaux et à prévoir les changements qui devraient se produire au cours des cinq prochaines années (2025-2030), selon un communiqué du Centre égyptien d'études économiques (ECES).

Le rapport de cette année porte sur 55 pays dans 22 secteurs et tient compte des points de vue et des attentes de 1000 entreprises du secteur privé de toutes dimensions, qui emploient quelque 14 millions de personnes.

Le rapport met en évidence les tendances les plus importantes du marché du travail mondial, principalement dues à des changements économiques et technologiques, ainsi qu'à des développements géopolitiques.

Le rapport prévoit que le marché du travail en Egypte sera fortement influencé par l'augmentation de la pénétration du numérique et la baisse du coût de la vie, ce qui correspond globalement à la tendance mondiale attendue pour les cinq prochaines années.

Les employeurs égyptiens (55%) sont optimistes quant à leur capacité à requalifier leurs travailleurs pour répondre aux normes de compétences demandées au cours des cinq prochaines années, alors que la moyenne mondiale est de 29%.

L'Égypte se classe au premier rang des 55 pays en ce qui concerne le besoin de requalification de sa main-d'œuvre, avec 48% des compétences de sa main-d'œuvre qui devraient changer au cours des cinq prochaines années, contre 39% au niveau mondial.

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