LE CAIRE, 09 janv (MENA) - L'observatoire des Fatwas takfiristes relevant de "Dar el-Iftaa" a affirmé que la "confrérie terroriste" instrumentalisait l'islamophobie en Europe, l'utilisait comme arme pour influencer ses opposants et attirer plus de partisans estimant qu'elle en faisait autant pour le dossier des droits de l'homme afin de promouvoir son agenda extrémiste.
L'observatoire a indiqué que la confrérie accusait systématiquement ses opposants d'islamophobie pour saper toutes tentatives d'engager de véritables discussions portant sur les racines de l’extrémisme et les moyens de l’éradiquer.
Il a également considéré que la confrérie changeait en permanence ses tactiques et méthodes tortueuses pour obtenir l'appui en Europe, soulignant que leur mode opératoire était désormais connu par les services de renseignement et que celui-ci leur permettait d'exercer leurs activités clandestines derrière les vitrines de l’éducation et des droits de l'homme.
L'observatoire a également estimé que la confrérie prenait pour cible les institutions gouvernementales en Europe en tentant de se rapprocher des décideurs et de gagner leur compassion et intensifiait de plus son action sur les réseaux sociaux pour élargir son influence en Europe.
Il a aussi noté que le groupe terroriste s'activait dans les milieux des réfugiés sous prétexte de leur fournir une interprétation auprès des services d'immigration, rappelant que les organes de sécurité dans certains pays européens détenaient des preuves formelles sur l'implication de centres islamiques, gérés par la Confrérie, dans le recrutement d’intégristes pour les soulever contre d'autres peuples ayant pris partie contre la Confrérie.
L'Observatoire a également jugé que les pays européens avaient pris conscience du danger que représente la Confrérie pour leur société, faisant état d'un récent rapport émis par les services de renseignement allemands, classant la confrérie terroriste comme étant plus dangereuse que les groupes terroristes Daech et El-Qaida et considérant que sa présence en Allemagne menaçait la sécurité et la démocratie dans le pays.
L'observatoire des fatwas a également déploré que les pays européens et notamment l'Allemagne et la Grande-Bretagne n'aient pas classé la confrérie comme groupe terroriste malgré les mesures qu'elles ont prises à leur encontre dont la fermeture de certains centres islamiques et l'interdiction de certains livres du penseur frériste Sayed Qotb.
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La "Confrérie terroriste" instrumentalise l'islamophobie et les droits de l'homme pour promouvoir son agenda extrémiste (Observatoire des Fatwas)
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