LE CAIRE, 25 mai (MENA) - Plus de 1800 entreprises américaines opèrent en Egypte pour un coût d'investissement total de 47 mds USD, ces deux dernières décennies, a affirmé le premier ministre, Moustafa Madbouly.

Ces sociétés investissent dans des domaines variés tels l'énergie, l'industrie, les TIC, les services financiers et les soins de santé, ce qui reflète la solidité et la vitalité des relations économiques égypto-américaines, a indiqué Madbouly, qui s'exprimait lors de la séance inaugurale du Forum des dirigeants politiques Egypte/USA 2025.

Y ont pris part les ministres de l'Industrie et du Transport, du Plan et du développement économique, des Finances, de l'Investissement, du Pétrole, l'ambassadrice américaine au Caire, les membres de la Chambre de commerce américaine et du Conseil d'affaires égypto-américain.

Le premier ministre a appelé l'assistance à explorer les opportunités d'investissement dans divers secteurs de production en Egypte, qui n'est pas seulement un marché composé de plus de 107 millions d'habitants mais un portail vers l'Afrique et le Moyen-Orient, grâce à un vaste réseau d'accords commerciaux assurant aux investisseurs l'accès à plus de 1,5 milliard de consommateurs.

A la fin de son intervention, le chef du gouvernement a évoqué deux progrès importants touchant directement la communauté des affaires américaine dans deux secteurs: automobile et laitier.

Les pourparlers élargis avec la partie américaine ont montré son intérêt croissant au secteur automobile; une demande avait été soumise pour alléger les restrictions imposées à l'accès des voitures d'origine américaine au marché égyptien, a-t-il dit.

La décision n°112/2025, prise par le ministre de l'Industrie et du transport ce 11 mai, a supprimé la condition de la conformité aux standards égyptiens obligatoires concernant les marchandises et les produits mécaniques, a-t-il ajouté.

Pour les produits laitiers et leurs dérivés, le premier ministre a fait état de l'exemption définitive de la condition d'un certificat "halal" pour l'importation de ces produits, ce qui constitue une nouvelle démarche qualitative pour renforcer les relations commerciales bilatérales.

Une notification officielle a été présentée au sujet de cette exemption, conformément à l'accord de l'OMC sur les obstacles techniques au commerce (OTC), a-t-il renchéri.

Le ministère de l'Agriculture prend actuellement les mesures nécessaires pour diversifier et accroître le nombre d'organismes certificateurs ''Halal" ainsi que pour étudier la réduction des taxes de vérification de la conformité des produits et des installations alimentaires exportatrices qui nécessite ce certificat.

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