LE CAIRE, 18 mai (MENA) - Le président Abdel Fattah al-Sissi a souligné la profondeur des relations stratégiques entre l'Égypte et les États-Unis, et la volonté de l'Égypte de les renforcer dans divers domaines conformément aux intérêts des deux pays.

Le chef de l'Etat s'exprimait lors d'une rencontre aujourd'hui, dimanche, avec le haut conseiller du président américain pour les affaires arabes, du Moyen-Orient et de l'Afrique, Massad Boulos, en présence du ministre des Affaires étrangères, de l'Emigration et des Expatriés égyptiens, Badr Abdelatty, et du chef du service des renseignements généraux, Hassan Rashad, et du côté américain, de l'ambassadrice des États-Unis au Caire, Herro Mustafa Garg, et du secrétaire d'État adjoint aux affaires de l'Afrique du Nord, Joshua Harris.

Selon l'ambassadeur Mohamed El-Chenawy, porte-parole de la présidence de la République, Massad Boulos a transmis les salutations de Donald Trump au président al-Sissi, ce que ce dernier a apprécié.

La réunion a porté sur l'évolution de la situation au Moyen-Orient et les moyens de rétablir la stabilité régionale, a dit le porte-parole.

Le président al-Sissi a souligné la nécessité d'œuvrer à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza et d'acheminer l'aide humanitaire.

Il a également salué les efforts de médiation conjoints de l'Égypte, des États-Unis et du Qatar, soulignant l'engagement de l'Égypte à poursuivre cette coordination dans la période à venir.

Pour sa part, Boulos a affirmé l'engagement des États-Unis à poursuivre les efforts conjoints avec l'Égypte pour rétablir le calme régional, d'une manière qui serve les intérêts de toutes les parties.

La rencontre est aussi axée sur la situation en Libye et les moyens de rétablir la stabilité dans les territoires libyens.

Le chef de l'Etat a exprimé l'attachement de l'Égypte à une solution libyenne, soulignant que l'Égypte était et demeure le pays le plus touché par l'instabilité en Libye et le plus désireux de soutenir toutes les mesures proposées en vue d'un règlement politique du dossier libyen, et de convenir d'un gouvernement unifié jouissant d'une crédibilité auprès des Libyens, bénéficiant du soutien politique de la Chambre des représentants, du Haut Conseil d'État et du Conseil présidentiel, et dont la mission principale est d'organiser simultanément des élections présidentielles et parlementaires.

D'après le porte-parole de la présidence, la rencontre s'est également focalisée sur la situation au Liban, au Soudan et au Yémen, soulignant l'impérieuse nécessité de préserver la stabilité de ces pays frères, de protéger leurs ressources, leurs territoires et leur souveraineté.

La situation en Afrique, notamment dans la Corne de l'Afrique et au Sahel, a également été abordée, ainsi que les efforts visant à consolider les fondements de la stabilité dans les pays de ces deux régions et à renforcer le rôle des gouvernements et des institutions étatiques dans la défense des intérêts de leurs peuples.

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