LE CAIRE, 16 avr (MENA) - Le ministre des Affaires étrangères et de l'Immigration, Badr Abdelatty, a affirmé que la situation dans la bande de Gaza est extrêmement dangereuse, en particulier la situation humanitaire et médicale en raison de l'interdiction par Israël de l'acheminement de l'aide vers l'enclave depuis mars dernier.

Lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue polonais, Radosław Sikorski, il a ajouté que l'unique solution réside dans le retour à l'accord du cessez-le-feu signé le 19 janvier dernier, étant la seule voie pour établir une accalmie durable, précisant qu'il faut oeuvrer à assurer la libération de tous les otages.

Les efforts égyptiens se poursuivent et se poursuivront toujours pour parvenir au plus vite à un accord sur la libération de tous les otages et prisonniers, lequel contribuera à établir un calme, mettre un terme à l'agression et à acheminer l'aide humanitaire au territoire où il n'y a presque plus de stock, selon M. Abdelatty.

Dans ce contexte, il a fait état d'efforts engagés de coordination avec le Qatar et l'administration américaine, soulignant que la visite du président Abdel Fattah Al-Sissi au Qatar et au Koweït intervient dans le cadre des efforts égyptiens sincères, déployés de concert avec les frères arabes pour parvenir à un accorde de cessez-le-feu.

Interrogé par l'Agence de Presse du Moyen-Orient (MENAà sur ce que pourrait offrir la Pologne qui préside actuellement l'Union Européenne (UE) et ce que pourrait offrir cette dernière afin de faire pression sur Israël pour un retour à l'accord du cessez-le-feu et l'acheminement de l'aide humanitaire vers l'enclave, M. Sikorski a affirmé que son pays appuie la solution des deux Etats, mais que rien ne peut être fait malheureusement qu'inciter et motiver et que son pays fait de son possible.

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